Oiseau bleu ... Le manipulateur manipulé
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Un contre-maquis en Kabylie, voilà la bonne idée. Un an après l'insurrection de la Toussaint, le commandement français s'inquiète de l'activité du FLN dans la région et décide de monter des commandos qui débusqueraient les maquisards de Krim Belkacem. L'opération Oiseau bleu est lancée. Hachiche Tahar, un Kabyle qui a déjà collaboré avec la DST, prend contact avec un restaurateur d' Azazga. Si ce dernier fournit des hommes, Tahar se chargera de les armer pour lutter contre les bandits du FLN. En peu de temps, ce sont 30, puis 100, puis 600, et finalement 1500 hommes qui sont recrutés :Tahar tient sa promesse et livre les armes, des mousquetons d'abord, puis des mitraillettes. Et de l'argent liquide. Les résultats ne se font pas attendre : alors que les actions du FLN font rage en Petite Kabylie, dans l'Algérois et dans les Aurès, la Grande Kabylie est calme. Trop calme. Les forces K sont-elles à ce point efficaces?
Le général Olié, commandant de la zone opérationnelle de Kabylie, finit par avoir des soupçons. Il charge le capitaine Hentic d'aller y voir de près. Celui-ci découvre le pot aux roses : l'homme de terrain de Tahar est acoquiné avec le FLN et les contre-maquisards puissamment équipés par la France roulent depuis le commencement pour le FLN. Seule solution : les mettre hors de combat. En septembre 1956, les paras appelés à la rescousse par Hentic viendront à bout de 600 d'entre eux. Les autres regagneront le maquis. Après dix mois de calme, la Grande Kabylie s'embrase. Grâce aux armes, aux équipements et à l'argent fournis par la France.
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Les coups tordus